Peu de temps après la déroute de Fort Carillon. Les troupes anglaises se regroupent à quelques lieues au sud du lac Champlain.
Les troupes coloniales et les écossais déploient leur ligne de défense de part et d'autre d'une cabane de trappeur, qui sert de quartier général de fortune aux officiers l'état major britannique.
Le régiment de Guyenne arrive sur le champ de bataille. Le capitaine donne l'ordre de sécuriser le chariot de munition. Il n'est pas question de passer à côté d'une opportunité tactique faute de munition.
Sur le flanc gauche de la ligne française, les soldats des compagnies franches progressent rapidement. Les mohawks les attendent au coin du bois.
Les deux lignes se font face. Depuis la droite de la ligne française, les premiers coups de feu retentissent ! A l'abri derrière les barrières, les provinciaux et les écossais s'en tirent sans dommage.
La fusillade commencent dans les bois. La poudre des fusils indiens n'est pas de première qualité. Leurs tirs sont sans effets. Les marins ripostent, et fusillent deux mohawks. A l'abri dans les bois, malgré les pertes, les indiens tiennent la position.
A coup de mousquets, les deux lignes s'affrontent de chaque côté de la route. Rapidement, le champ de bataille est envahi par la fumée. Les deux armées souffrent, mais aucun des deux camps ne semble céder du terrain.
Le flanc droit de la ligne française amplifie son feu. Le moral des provinciaux vacille. Les tuniques vertes s'enfuient sous le feu roulant.Ébranlés eux aussi, les highlanders du 78ème reculent méthodiquement. Le flanc gauche britannique est au bord de la rupture.
Les troupes provinciales du flanc droit britannique sont bien plus efficaces. Leur feu disloque le flanc gauche français. Accumulant les pertes, les fantassin de Guyenne perdent du terrain. Dans les bois les combats continuent.
Dans un dernier effort, les troupes britanniques se regroupent et lâchent une ultime salve. Le porteur des couleurs ennemies s'effondrent. La ligne française, sous le regard autoritaire de son capitaine, ne faiblit pas et achève à coup de mousquets les dernières tuniques rouges. Démoralisés, les highlanders se dispersent et disparaissent du champ de bataille.
Dans les bois, les marins lancent l'assaut. A coup de tomahawks, ils finissent les derniers mohawks et écossais. Le champ est libre pour l'armée française. Seul dans sa cabane, le capitaine écossais range ses cartes d'état major avant l'évacuation.
Résultat Victoire pour les français.
Français Mission accomplie : Engagement Intrigue accomplie : Mon précieux
Anglais Échec de la Mission : Engagement Intrigue accomplie : Autochtone