Nombre de messages : 4912 Date d'inscription : 20/05/2010
Sujet: "Saint-Domingue" : Colonnes Sam 15 Fév à 13:08
Les forces en présence.
Les vaisseaux de ligne au mouillage, les troupes britanniques et espagnoles ont débarqué au niveau de l'Anse à Juif, non loin de Port Salut.
Ralliée récemment par les promesses des républicains, la demi-brigade coloniale tombe nez à nez avec la colonne anglaise.
Les boucaniers toujours en première, armés de haches et de sabres, foncent tête baissée sur les tuniques rouges. Les corps à corps font rage, avec quelques pertes, le Royal Étranger est repoussé.
Les soldats de la Flank Comapany ripostent, les pauvres boucaniers sont fusillés sur place.
Les colonnes antagonistes progressent rapidement, sous la poussée des dragons coloniaux côté français et des ligth dragoons côté anglo-espagnol.
Malgré, les sangsues, les moustiques et les risques de vomito-negro, les milices de San Domingo et les troupes coloniales investissent les bois humides
Les tirs ajustés, les troupes locales ont raison de la soldatesque anglaise.
Les forces anglaises continuent leur déploiement couvert par les tir de la milice espagnole.
Les dragons tentent de prendre l'ennemi à revers. Les troupes d'élite, mené par les capitaines, repoussent vigoureusement les cavaliers français un peu trop présomptueux. Quelques dragons coloniaux désertent suite à cette action.
La ligne des tuniques bleues crachent un feu roulant. Les tirs sont particulièrement violents. La discipline britannique aidant, malgré d'énormes pertes, les tuniques rouges subissent le feu ennemi sans broncher.
Stoppant leur retraite, les dragons se regroupent. Ils font feu sur les hommes du capitaine britannique. Le feu des cavaliers est plus efficace que prévu. L'élite britannique perd encore des hommes.
Les tirs fusent des deux camps. La Mambo observe le champ de bataille.
La ligne britannique vacille. Les pertes se cumulent.
Le porte-étendard de l'Union Jack tente de quitter la zone de combat. Les troupes de Saint-Domingue le fusille pendant sa retraite.
Les tuniques bleues se sont trop avancées, et tombent sous les balles anglo-espagnoles.
La fatigue se fait sentir. Les deux camps comptent leurs pertes. C'est une victoire de l'armée coloniale.