Nombre de messages : 4912 Date d'inscription : 20/05/2010
Sujet: "Saint-Domingue" : Chasse au trésor Sam 9 Nov à 22:12
La faction haïtienne guidée par ses héros.
Le groupe d'intervention français et ses officiers.
Une zone de forêt, sur les flancs de la Crête à Pierrot.
Les boucaniers et les nègres marrons ont eu vent d'une rumeur à propos d'un trésor caché. Ils sont les premiers explorer la zone.
Les sentinelles polonaises , toujours aux aguets, surveillent le secteur. L'officier français compte sur leur vigilance.
Les autrichiens progressent dans la brousse.
Profitant de la moindre opportunité, les marrons déterrent un coffre.
Précédés par les vétérans d'Italie, les chiens de Cuba arrivent en meute. Leurs grognements et aboiements s'entend à plusieurs lieues.
Les tuniques vertes, déserteurs de l'empire austro-hongrois, profitent de la densité de la végétation pour se mettre à couvert.
La tension monte. Les dogues de combat sont excités par le fouet de leur maître. Leurs gueules sont garnies de crocs redoutables, alors que chaque filet de bave laisse deviner un appétit gargantuesque.
Le groupe de marrons forme un cercle autour du coffre en prévision des assauts futurs. Les aboiements se rapprochent. La meute de chiens se jettent sur les infortunés révoltés. C'est le début du carnage.
De l'autre côté, un groupe d'esclaves armés de haches et de bâtons découvrent le véritable trésor.
L'élite des insurgés, vétérans de la brigade coloniale, ouvre le feu sur les dogues espagnols. Malheureusement, le bois offre une réel protection aux carnivores, qui ne soufrent d'aucune perte. Le dresseur récupère le coffre abandonné par les marrons.
Le feu roulant du régiment colonial ne suffit pas a stopper la rage de la meute. Pris par surprise, les boucaniers se font dispersés par les chiens.
Les troupes autrichiennes avancent, sans se soucier du danger. Tout semble calme dans le secteur.
La décharge est soudaine ! Les balles sifflent. Deux tuniques vertes s'effondrent.
Loin des combats, les troupes polonaises manœuvrent et s'orientent au son des mousquets.
La situation est critique. Les haïtien tiennent la position à découvert. Un groupe de polonais s'empare d'un coffre. Les soldats de Louverture en profitent pour les fusiller à découvert.
D'autres polonais, en position de tir, vident leurs armes à poudre noire. Déjà sous pression, les soldats coloniaux perdent des hommes.
Le groupe de Marie-Jeanne Lamartinière, depuis sa position stratégique continue la fusillade. Plusieurs vétérans tombent sous les balles ennemies.
Les troupes françaises, par l'intermédiaire du contremaître de Cuba et des auxiliaires polonais, contrôlent deux coffres juste avant le crépuscule.
De l'autre côté, alors que le trésor avait été lâchement abandonné par un groupe d'esclave, ce dernier est récupérer par les plus disciplinées troupes coloniales.
Pour les deux camps, la situation est indécise, aucun des protagonistes n'a réellement pris l'avantage.