Nombre de messages : 4912 Date d'inscription : 20/05/2010
Sujet: 1- L'innocente victime (Jeanne Boulet) Sam 10 Oct à 15:08
La campagne dans les environs de Langogne.
Les honnêtes paysans vaquent à leurs occupations.
La petite Jeanne Boulet ramène tranquillement ses cochons égarés, quand soudain...
...l'énorme bête apparaît. La bestia, la gueule écumant, s'approche à pas de loup de sa victime. En deux ou trois coups de mâchoires, le groupe est dispersé.
La pauvre fillette est dévorée prestement.
Fort heureusement, alertés par les cris, les dragons et autres détrousseurs arrivent dans le secteur, afin d'empêcher la bête de commettre d'autres forfaits. Les commères se sentent plus en sécurité maintenant.
À l'autre bout de la carte, braconniers et rabatteurs entament leur tintamarre.
Les loups hurlent à la mort.
Les dragons investissent le champ sans précaution. Un taureau excité par leur présence, les charge. La discipline allemande a raison, l'assaut est vaillamment repoussé.
Les loups tombent sur le groupe des anciennes. Deux vieilles dames tombent sous les coups de leurs crocs acérés.
Le louvetier et ses fidèles braconniers tombent nez à nez sur un couple de loups. Plus de peur que de mal, le groupe n'est qu'ébranlé par l'attaque.
Les détrousseurs ne ratent jamais une occasion. Leurs sabres affûtés, ils engagent la meute. Les loups sont proprement éventrés.
Précédé par d'horribles ricanements,un mâtin apparaît, accompagné par deux hyènes barrés d'Orient. Pris sous le feu des braconniers, une hyène s'effondre.
Un groupe de rabatteurs repère la Bestia. Ventre-à-terre, cette dernière attaque. Le groupe est repoussé.
Le Louvetier se montre particulièrement adroit au tir. Il pourra ajouter une hyène barrée d'Orient à ses trophées de chasse.
Le chien enragé est pris à parti par les rabatteurs. À grands coups de fourches, les vaillants paysans font taire l'animal.
Le bestia agresse sauvagement les paysans. Deux rabatteurs sont mis hors de combat.
Le taureau réapparaît, cette fois ce sont les aboiements des chiens qui l'ont énervé. Plus vifs, les lévriers s'en tirent sans dommages.
Les corps à corps font rage. D'un bon coup de taille, un détrousseur blesse la bête du Gévaudan.
Isolée et terrorisée, la grand-mère s'enfuie puis se réfugie dans les champs.
Lestes et courageux, les lévriers galopent vers la bestia. L'animal blessé ne peut résister aux assauts canins des braves wolfhounds.
Les détrousseurs récupèrent la peau de bête, hors de question de la laisser à ces sales chiens.
Mais les lévriers, de vrais irlandais, ne lâchent pas prise. Un détrousseur abandonne le combat, pendant que ses complices rebroussent chemin. Il profitent d'un temps mort, pour décharger leurs pistolets afin d'abattre l'un des chiens.
Pressés par le temps, le marquis et les dragons arrivent avant que la nuit ne tombe. Un peu trop tard, la dépouille est sérieusement endommagée. Elle ne rapportera pas un louis d'or. L'histoire retiendra que ce sont les braves lévriers du louvetier qui ont eu raison de la bestia.
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